« Cœur, tête. Déchirés. Asphyxiés. Toutes ces choses, impossible à exprimer avec des mots, je souffre, je me débats intérieurement. Il faut que ça sorte, il faut que cette douleur paraisse aux yeux du monde, qu’elle se montre, pour qu’alors je sois un peu apaisée. Un cri. Un hurlement même. Long hurlement d’agonie qui résonne dans la pesanteur d’une sombre nuit d’été et qui pénètre chaque âme alentour pour dire : j’existe. La photo, c’est ce hurlement. Mon corps en souffrance, c’est ce hurlement. Regardez moi, et comprenez moi. Je suis là, et j’ai mal.»