Fotofever 2015
Charlet photographies est présent sur le salon Fotofever du 12 au 15 Novembre 2015.
Au Carrousel du Louvre sur le stand A3.
Pour vous présenter les Oeuvres de 5 Artistes de Charlet photographies :
«J’ai commencé à photographier avec l’appareil argentique offert par ma mère, un Nikon F3, pendant mes cours de photo aux Beaux-Arts. Après une longue pause pendant laquelle je me suis dédiée aux études d’illustration et de design, j’ai recommencé avec la photographie en 2006, tombant amoureuse des énormes possibilités de la photographie numérique, mélangées à mes connaissance de l’art, de la peinture et de la photographie argentique :
«...Un sentiment qui ne peut être vu, qui n’apparait pas dans notre «visual horizon of the world», mais qui est ressenti et vécu de l’intérieur. » M. Henry.
Ce sentiment trouve son expression et sa symbolique dans la couleur, en mettant l’accent sur l’émotion. La couleur devient un pont de communication entre les êtres humains et le monde extérieur, un reflet de l’équilibre spirituel qui permet de «sentir» l’invisible. Les couleurs sont comme les humeurs, la mer et le ciel, véhicules de sentiments intimes, ici, ils deviennent des champs de couleur.»
«Le processus créatif de mes images s’apparente au processus du souvenir.
Mon travail est souvent constitué de séries. Il procède de la collection, de la juxtaposition. Il fonctionne comme autant de petites mémoires, de fragments de temps enregistrés et superposables. J’essaie de restituer la complexité du processus mémoriel dans des palimpsestes photographiques qui permettent une mise au point sans focale, un jeu d’accommodation visuelle en mêlant, condensant, superposant différentes images tout comme la mémoire enregistre différentes temporalités - celle du passé, celle du présent, celle de la mémoire qui se prolonge dans la perception du moment présent, celle de l’imagination.
Il s’agit d’une réflexion sur le temps, le passage, la traversée, les trajectoires et le hasard : tout ce qui constitue la petite musique de la vie.»
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«Je crée la beauté et la mets en scène dans un univers qui m’est propre. La beauté et l’émotion comme je les vois et ressens. L’humanité qui m’entoure et celle qui me définit sont une source constante d’inspiration, c’est ce qui me touche. Les tableaux de la vie, c’est ce que ces histoires sont.
Des histoires qui me nourrissent, me remplissent et finissent par ne devenir qu’un avec moi. Je vous parle dans une langue sans mots, en utilisant le symbolisme, la couleur, la lumière et l’ombre.
C’est ce langage visuel qui vous permet de sentir, de vous épanouir, mais aussi de créer un frisson.
Dans ce monde de silence et de sérénité, la tension et la sensualité, la douleur et l’irrationalité, je vous montre l’humanité et la complexité de la vie.
C’est cette complexité - les éclats de la vie - qui me séduisent et me fascinent. Mon travail montre aussi l’espoir et les nouvelles perspectives pour un avenir inconnu.»
«Je suis à la fois le résultat et la conséquence de nombreuses dichotomies. Je reste entière, et pourtant je suis en même temps divisée, déchirée par toutes les choses qui me composent : entre la réalité de l’âge adulte et l’image de celui-ci; entre le besoin de m’enraciner et la volonté de voyager; le désir d’indépendance et le désir pour un autre; les voies diverses et persuasives du cœur, le sens de l’éphémère, le découragement sporadique et la recherche d’inspiration.
Mes photographies révèlent et organisent ces oppositions et amènent mon expérience personnelle entre des états psychologiques multiples et variées.
Les photographies de la série «Indecisive Moment» tentent de localiser le rythme spécifique et la conscience enfouie d’un moment particulier dans le temps, et révèlent l’expérience féminine de l’entrée dans l’âge adulte. Accompagnée des danseurs de grandes compagnies de danse de New York, mon travail parle du sens et de l’existence de la femme dans le monde d’aujourd’hui, fragmenté et instable.»
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Le fil conducteur du travail de Dominic Turner est l’attention toute particulière qu’il porte au processus de création photographique. Inspiré par les pictorialistes du 19ème tant par le procédé que l’esthétisme du mouvement, il voit son approche évoluer pour être plus pertinent dans le 21eme siècle. Il emploie fréquement des techniques anciennes comme le Cyanotype et le Platimun/Palladium.
Les images de cette serie illustrent de prime abord, une beauté superficielle mais avec une sensation de malaise. On y retrouve la palette artistique des pictorialistes du 19ème siècle, combinant l’aspect et le ressenti des premiers procédés de photographie avec des ambiances de mauvais temps, brouillard, pluie, neige comme une toile de fond pour masquer les détails de la scène. Cela en devient une métaphore visuelle. Ces scènes qui pourraient paraître agréables, sont troublées par les allusions du manque de détails, et le sentiment qu’il se passe plus que ce qu’on ne peut y voir.
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On vous y attend !
Fotofever Paris 2015du 12 au 15 novembre 2015
Carrousel du Louvre à Paris