Portrait
Né à Montluçon en 1960, Dan Aucante découvre la photographie en observant son père passionné par cette activité. À l’âge de 25 ans il décide de parcourir le monde. Dès lors, sa passion pour la photographie sera destinée à l’être humain.
En 1997 il s’installe à Paris et devient photographe indépendant suite à ses études à l’école Spéos. Ses images de spectacles le conduisent à collaborer avec le Théâtre de la Ville de Paris, le Centre National de la Danse et le théâtre de Suresnes Jean Vilar. Très vite, il se spécialise pour la presse dans le portrait d’artistes. Des institutions françaises comme le Muséum d’Histoire Naturelle, l’Action Sociale de la Ville de Paris, le Secrétariat d’État à l’Outre-Mer et des Conseils Généraux d’Île-de-France lui commandent des reportages. Pendant 7 ans, il intervient dans l’enseignement du tirage noir et blanc à l'institut Spéos. Par la suite et ce depuis plusieurs années il anime, auprès de la Ligue de l'Enseignement, des ateliers photographiques pour adolescents en difficulté scolaire et des cours du soir pour adultes.
Parallèlement, il s’investit dans des projets personnels. Entre 1998 et 2003 il explore et s’engage dans la photographie sociale sur des quartiers défavorisés de Paris. En 2004, il poursuit sur l’exclusion sociale à travers une série de portraits de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Le travail de Dan Aucante est dominé par la rigueur et l’exigence de sa démarche, faisant de sa recherche personnelle une remise en question permanente. Ainsi, en 2002 il revient au noir et blanc argentique en abordant le moyen format. Dans une série intitulée Limites il pose son regard sur l’empreinte éphémère et vaine de l’homme face à l’éternité le long de la côte ouest de l’Europe. Depuis 2004, dans Le Temps des Grenadines, dont le fil conducteur est l’enfance, il se penche sur des thèmes qui l’habitent : la mémoire, la mort et le temps qui passe.