« On ne photographie pas ce que l’on voit, mais ce que l’on ressent. » Des contours imprécis, des flous résonnants comme un écho, que l’on reconnaît comme la trace d’un rêve que l’on a déjà fait. Une démarche proche de l’hallucination, aux abords de la révélation inconsciente, l’évidente clarté ou son ombre, toujours plus dense et plus fragile. Tout se concentre en une seconde d’abandon où la grâce et l'intime se conjuguent en un geste suspendu au vol du temps.